trafic d'orgasmes (dyler)

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Elle lui brule la nuque sa journée, pour ne pas dire qu'il en a plein le cul et les pompes du bordel que foutent ces putain de roumains avec leur prostituées mineure qui viennent des pays de l'est de l'Europe et leur drogue. S'il en profite ? Bien sur que ça lui arrive, mais il se demande le grand gaillard quand est-ce qu'ils trouveront enfin le moyen d'être assez intelligent pour ne pas se faire pincer. Attendez, non pas qu'il consomme la chaire mineure, parce que les gamines c'est pas son trucs, faut qu'y ait des poils si non c'est dégueulasse, puis que ça ait un âge convenable aussi, mais on s'éloigne du sujet. C'est en compagnie de Jameson qu'il s'engouffre dans un des love hôtel miteux de Baltimore, l'odeur est épouvantable les lieux sont glauque à souhait et bon nombre de lumières vacillent et font penser à Fisher à un mauvais film d'horreur. Si les deux coéquipiers s'amusent à parier sur comment ils vont pincer le dealer et la prostituée, savoir s'ils seront déjà en plein ébat ou s'il seront en pleine consommation de stupéfiant, il n'a qu'une hâte le presque trentenaire, que tout ça se termine et vite.
Alors ils les pincent en ouvrant la porte avec un passe que le type de l'accueil leur a filé, s'en vont pour coffrer le dealeur et la gamine, redescendent dans le hall et passent devant le comptoir. Y'a bien son cœur qui marque comme une pause, comme-ci c'était le moment d'ailleurs, à sa simple vision, tout s'embrouille et il se redresse, lèvres entre ouvertes pour mieux voir, s'assurer que ses yeux ne lui jouent pas un vilain tour. Il a cru voir son visage partout, mais ce n'étaient que des mirages ou de pâles copies et c'est dégueulasse de s'imaginer qu'il a briser bien des reins en s'imaginant qu'il s'agissait des siens. "Jameson, j'vais déposer le pass au type à l'accueil, ramène ces deux-là au poste." il lui demande s'il est sur le coéquipier qui a un peu blêmit, se moque d'ailleurs de lui en lui demandant si ses nerfs sont plus assez solide pour supporter un détournement de pute mineure par un vieux gars gras et sale, mais Fisher balaye l'air qui les séparent d'un geste de la main en se redressant avant de retourner dans l'hôtel. Démarche assurée qui le mène tout droit sur celui auprès duquel il a grandit, celui qu'il a évité toutes ces années, celui-là même qui n'a rien à foutre dans cette ville qui est la sienne et qui pourtant, lui a terriblement manqué. "L'autre nous a filé un pass." qu'il balance alors en s'accoudant contre le comptoir, sait pas trop s'il l'a reconnu, pour sur lui n'oubliera jamais ce visage, impossible. "Qu'est-ce que tu fous là Tyler ?" demande le cadet en faisant glisser sur le comptoir la carte de laquelle il ne décolle pas ses doigts et la fait glisser jusque l'hôte sans le lâcher du regard.

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Tyler était arrivé en vélo et avait mis un antivol à l’arrière, dans la cour de l'hôtel avant d’entrer dans le bâtiment et de se rendre dans le bureau d'accueil. Il y avait Gary, ce type un peu douteux qu’il croisait tous les soirs avant de prendre son poste. C’était pas un mauvais bougre mais le type était rond comme un ballon et filait des clefs à tours de bras sans rien noter dans le registre ; ce qui, en soit, était sa fonction principale. Il lisait des magazines de culs à la vue de tous et avait sur son t-shirt des traces que Tyler jugeait et espérait être simplement de la mayonnaise. Salut. Son collègue se leva et sans un bonsoir ou au-revoir se leva pour sortir du bâtiment. Le blondinet resta là avant de passer sa main sur le siège de bureau pour retirer les miettes de gâteaux et de pains du fauteuil avant de s’y installer. Il y eut quelques passants et entre deux, Tyler lisait des revues sur la médecine pour ne pas paraître trop con aux repas avec ses papas. Il espérait que personne ne lui poserait de questions sur tel type de médoc ou de blessures parce qu’il n’y connaissait strictement rien. Quand il entendit des pas, il ne releva les yeux que rapidement avant de lire de nouveau son magazine. Ici ça entrait et ça sortait comme dans la caravane d’une prostituée sur une aire d’autoroute alors il avait l’habitude de croiser pleins de mondes entrer et sortir. Quand il vit que quelqu’un s’approchait, Tyler sortit le bal-bla habituel. C’est 25$ pour une heure, après ça passe à 50$. Toute heure commencée est d… Il releva le nez du magazine et fit face à quelqu’un qu’il connaissait bien. Bien sûr qu’il reconnaissait le mec avec qui il avait grandi. Dick ? Il cligna bêtement des paupières avant d’étirer un petit sourire. Bah je pourrais te poser la même question. Il attrapa la clef mais visiblement son frère n’avait pas spécialement envie d’enlever ses doigts. Il tira doucement mais il y mettait tant de pression que la clef resta là où elle était. C’est… bizarre de te voir là.

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C’est… bizarre de te voir là. Il arque un sourcil alors le brun en glissant le bout de sa langue sur ses gencives pression de ses doigts qui se relâche un peu de la carte. Mâchoires crispées il se redresse, s'offusque presque à la remarque de son aîné, parce que lui a été dégagé du foyer mit à l'écart dans une école militaire après avoir cramé la caisse de sa copine de l'époque d'ailleurs. Combien d'années s'étaient écoulées depuis leur dernière rencontre ? Les fêtes de l'années passée, l'anniversaire d'Angel à moins que ce soit celui de Max ou de Joel, il sait pas bien l'inspecteur, mais aux dernières nouvelles. "J'pensais que t'étais interne en chirurgie ou un truc du genre, qu'est-ce que tu fous à l'accueil d'un love hôtel ?" tu pensais surtout que le daron mexicain se chargerait de tout prendre en charge pour sa petite tête blonde, force est de constater que... Bah non. "J'suis à la brigade des mœurs de Baltimore maintenant," a t-il annoncé en détournant le regard brièvement, tirant légèrement sur sa veste pour laisser apparaître l'insigne attachée à sa ceinture de cuir. C'est drôle, il était pourtant persuadé d'en avoir touché un mot ou deux lors du dernier repars de famille, mais il est probable aussi qu'il se soit contenté d'afficher une mine renfrognée sans piper mot de tout son séjour auprès de la famille.

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Depuis quelques années, Dick et lui n’étaient pas particulièrement proches. La faute à la vie dirait-il. Les années les avait séparé par une succession de malchance même si cramer la bagnole d’une ex n’était en rien du hasard malencontreux. La dernière fois qu’il l’avait vu c’était aux fêtes de famille et il n’avait partagé avec lui que quelques mots brefs. Il ne lui avait pas parlé de la danse, ni même de Baltimore, les parents habitant en extérieur. Il avait poursuivi son mensonge sur la médecine, préférant ne rien dire à celui qui était le plus éloigné de tout le reste de la famille. Il entrouvrit les lèvres et avant même qu’il puisse réfléchir il répondit : Oh j’aide un pote dans son boulot. Il fait ça pour payer ses études. Oui je suis interne. Il avait sorti ce mensonge avec une facilité déconcertante. Il se sentait honteux de mentir à sa famille alors que ça aurait dû être si simple de leur dire qu’il était tout simplement danseur et qu’il était passionné par ça. Non. Il avait préféré dire qu’il était médecin pour que son père cesse de s’inquiéter pour lui et qu’il évite de dire que la danse c’était pour la nana en manque de confiance en soi. Le pire dans tout ça c’est qu’en plus on l’avait affublé du titre de meilleur élève de la classe car son père, Max était si fier de lui qu’il ne doutait pas un seul instant que son fils soit le nouveau Docteur House. Non, Tyler ne savait même pas mettre correctement un pansement. Haussement de sourcils à la vue du badge. Félicitations ! C’est récent ? Oh non ça ne l’étonnait plus les flics qui venaient saisir des chambres ou arrêter un gars. C’était assez récurrent ici. Tu l’as dis à nos pères ? Pas le souvenir que t’aies parlé d’ça aux repas d’Thanksgiving. Ils ne se parlaient plus tellement depuis l’incident de pyromanie qui lui avait couté sa relation avec sa petite amie à l’époque. On l’avait appelé alors durant des années “le frère du taré”. Tyler avait serré le dents et oh il s’était bien battu une ou deux fois pour montrer qu’il n’était pas un faible mais force est de constater qu’il était bien meilleur en danse qu’en baston.

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Félicitations ! C’est récent ? un peu plus d'un an il a envie de répondre, ça se lit dans son regard d'ailleurs que la promotion ne date pas d'hier, seulement il arbore cet air circonspect à chaque fois qu'il se trouve en la présence de celui qui bien des années durant a troublé son sommeil et hanté ses nuits. Tu l’as dis à nos pères ? le flic observe son aîné longuement sans rien dire. Non, il ne l'a pas dit aux pères, il l'a dit à Max qui l'a peut-être répété à Angel qui lui même l'a dit à Joel, et dans le fond, ils ne prêtent pas plus attention à toi, l'oie noire de la famille. "J'l'ai fais, mais l'attention était braquée sur toi, comme à chaque fois qu'on a l'occasion de bouffer en famille." là il haussé les épaule en glissant ses doigts sur sa barbe pour la gratter un moment. "T'es pas censé être de garde, tu bosses à l'hosto de Baltimore c'est ça ?" il ne l'y a jamais vu, en tout cas pas les fois où il s'y est ramené après s'être battu, d'ailleurs depuis qu'il a été gradé, il évite de s'y rendre et se tourne plutôt vers des gens discrets qui le rafistole en un coup de cuillère à pot mais... "Ca m'fait plaisir d'te voir blondinet, en dehors de la famille, tout ça..." qu'il lui avoue alors en s'accoudant au comptoir, esquissant un sourire.

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Il fallait qu’il s’échappe, qu’il trouve une sortie de secours pour s’enfuir, attrapant son vélo et ne remettant plus les pieds ici. Maintenant qu’il savait qu’il était venu là, nul doute qu’il allait commencer à poser des questions, faire des liens. Car en tant que flic, il allait forcément se questionner, faire des parallèles entre ce qu’il avait bien pu dire un vendredi à 16h et la réponse d’un mardi matin pris de court par la question de son père dès le réveil. Il resta néanmoins légèrement con devant ce qu’il avait bien pu dire mais Tyler ne se laissa pas démonter. Non, peut-être que tout simplement tu ne donnes pas envie aux autres de te poser des questions quand t’as la tronche du mec, à table, qu’ça te fait chier d’être avec nous. Haussement d’épaules alors qu’il attrapa la clef et fit pivoter son siège pour la mettre dans le bon casier en bois derrière lui. Il se tourna de nouveau vers son frère et croisa les bras contre son torse. Si je suis ici c’est que je ne suis pas de garde, Inspecteur. Et non il n’allait pas lui dire où il était censé bosser car il avait certainement envie d’aller fouiner et c’était mauvais pour ses affaires… de menteur. Les traits de Tyler se détendirent quelque peu. Lui aussi au fond ça lui faisait plaisir. Ils n’avaient jamais eu l’occasion de se voir en dehors de la famille depuis que le barbu avait pris ses distances avec tout le monde. Il souffla : Moi aussi. Mais il n’avait pas tellement envie que ça se reproduise de peur qu’un détail lui échappe et qu’il finisse par avouer au policier qu’il avait menti depuis plusieurs années. Tu dois pas emmener au poste, ton suspect-coupable ?

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Moi aussi. Deux mots qui ont une portée que jamais il ne s'était imaginé, elle vole en éclat sa carapace et bien vite il tente de réassembler les morceaux afin que rien ne transparaisse, il ne veut pas que le blondinet sache que ça le touche, que ça lui fait du bien de le voir parce que Dick sait, que dans le fond Tyler n'en a rien à foutre. "Jameson s'en charge." peut-être a t-il accepté les pots de vin et les a relâché deux rues plus loin, à partir du moment où y'a de la drogue, des putes ou de l'argent en jeu, l'équipier de fortune de Fisher ne réponds plus de lui et ça, le flic le comprend. Vive la brigade des mœurs de Baltimore, haha. Il ne peut s'empêcher de se pencher d'avantage, jetant un rapide coup d'œil par dessus son épaule avant de lâcher : "T'as pas idée de ce que c'est que d'essayer d'briller dans l'ombre de quelqu'un pour qui mon propre père n'a d'yeux." esquisse d'un sourire amer lui tire les lippes, prunelles brunes qui plongent dans les siennes et l'envie folle de lui voler un baiser, pire, de se charge de lui sur sa petite chaise à roulettes. "De nous deux, t'es celui brille frangin," lèvres qui s'étirent alors qu'il lâche ces mots dans un soupir en haussant les épaule, lueur malsaine dans le regard, ou peut-être est-ce une pointe de haine mêlée à de la tristesse et de l'envie.  

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Tyler pinça les lèvres et hocha brièvement se demandant si finalement dans la police y avait quelqu’un de bien, de sage et d’intègre. Probablement pas. Il haussa simplement un sourcil se demandant dans quelle case était le petit frère : les bons ? Ou les méchants ? La réponse était étonnamment la seconde. Il inspira profondément puis soupira. Si Tyler avait voulu de cette place ? Non. Il voulait juste faire ce qu’il aimait et passer inaperçu mais bon on l'avait affublé du titre de meilleur fils de l’année. Tyler croisa les mains sur le comptoir, se penchant légèrement en avant avec un petit sourire en coin, il chuchota : Tu veux connaître la différence entre toi et moi ? Tyler se pencha un peu plus vers lui, appuyant son ventre sur le rebord du bureau. J’ai pas brûlé la voiture d’une nana pour qu’on s'intéresse à moi. Il se redressa, poussa quelque peu sa chaise du bureau avant de croiser les bras contre son torse. Il secoua la tête, faisant bouger ses cheveux antigravitationnels dans les airs. Si tu commençais à parler un peu aux repas de famille et à pas te cacher derrière moi, les parents me foutraient la paix, tu sais.

Tu veux connaître la différence entre toi et moi ? le regard du brun qui pétille, la voix du blond qui se fait plus douce, suave et ça cache quelque chose, mais il se laisse entrainer, la faute à un tas de fantasmes inavoués sans doute. S'il semble captivé par la révélation à venir de son frère, bien vite il redescend. J’ai pas brûlé la voiture d’une nana pour qu’on s'intéresse à moi. sa bouche s'entre ouvre, vient glisser le bout de sa langue sur ses lèvres avant qu'il ne les morde en inspirant profondément, balançant légèrement sa tête en arrière. Les prunelles brunes qui dévient vers un point imaginaire. C'est que la jalousie, l'abus d'alcool et la consommation de drogue ne l'avaient en rien aider à garder la tête froide et les idées claires ce soir là. Force est d'admettre qu'il ne supportait pas de le savoir dans les bras d'une grognasse. C'était pas pour que l'on s'intéresse à lui, pour dire vrai, très jeune il a comprit que son père avait plus d'atomes crochus avec l'aîné qu'avec son propre fils, lui a même sous entendu qu'il n'était pas désiré, clairement si sa mère n'avait pas clamser en le mettant au monde, il aurait sans doute vécu avec elle. Putain, merde. Tyler il avait tout. Trois pères et une mère, lui qu'avait-il ? Une follasse snob, un géniteur particulier ayant de gros problèmes de communication et un beau-père un peu bourru et naïf. Pas grand chose en somme. "Je ne me cache pas." il a articulé, séparant bien chacun des mots qu'il prononce. "Descends un peu de ton nuage Tyler au prochain repas de famille et tu verras qu'y en a aucun qui pose de question," à son propos il entend, non parce que le sujet du fils prodigue ça il pourrait presque écrire un bouquin, non, Dick ne leur donne pas matière à s'intéresser puisqu'il sait déjà qu'ils s'en branlent, c'est bien le cas de le dire. "J'suis comme Joel, j'y peux rien si il est pas capable d'assumer le monstre qu'il a mit au monde." putain, s'il savait le môme ce que son père a vécu, tout, tout ce qu'ils ont traversé avec Max avant d'en arriver là, s'il savait qu'à cause de sa conception il a faillit perdre celui qu'il aimait, peut-être verrait-il les choses sous un autre angle. "Est-ce qu'on serait pas en train d's'adonner à un concours de bites là ?" souffle t-il dans un rire en se redressant légèrement.

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Il avait bien remarqué sa tronche et ce changement de regard mais Tyler ne détourna pas les yeux, lui montrant que c’était lui qui avait été mis dans cette case à cause de ses choix et de ses actions. Arrête d’être jaloux et tu verras qu’ils t’aiment tout autant que moi. J’ai rien demandé donc ne me jette pas la pierre. Tyler fourra sa main dans sa poche et sortit une clope de son paquet et en fourra une entre ses lèvres. Il se balançait légèrement d’avant en arrière sur le fauteuil. L’allumant de son briquet rose, le blond secoua la tête. T’es pas un monstre. Joel était du genre non expressif et si Dick ne l’avait pas encore compris c’était pour ça qu’il n’arrivait pas à améliorer ses relations avec son père. Mon père t’aime et tu le sais très bien. Max aimait Dick comme son propre fils et même s’il n’avait jamais été très doué pour élever des enfants, on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas faire d’effort, bien au contraire. Il avait toujours tout fait pour eux deux avec le peu de moyen qu’il avait. Fumée s’échappant de la cigarette, Tyler haussa les épaules tout en soufflant par le nez la fumée blanche. J’sais pas. C’toi qui est v’nu en parler et m’dire que j’étais un p’tit con pourri gâté quand toi t’es le mal aimé, Dick. J’fais que répondre à tes attaques. Yeux rivés sur le frère, Tyler se leva de son siège faisant pater les roues avant en plastique de la chaise sur le sol. Il fit le tour de la loge et sortit dans l’accueil où se trouvait Dick. On s'en grille une ensemble ? Il lui tendit le paquet de clope qu'il avait dans la poche de son sweat et se dirigea vers la porte menant dans la cour arrière de l'hotel.

S'il était jaloux de Tyler ? Il lui était tout simplement plus simple de détester le blondinet plutôt que d'assumer ce qu'il ressentait, c'était là une manière puérile de feindre qu'aucun attachement autre que fraternel ne le liait à ce dernier. Il déglutit alors, parce qu'il était vrai que Dick avait passé la majeure partie de son adolescence à faire de la merde pour que ça atteigne le gamin qui avait été élevé à ses côtés, pas leurs trois pères. Mon père t’aime et tu le sais très bien. Là il a détourné le regard un bref instant en serrant la mâchoire, pour sur que son beau-père l'aimait, des trois il était sans doute celui qu'il estimait le plus, pour la simple et bonne raison qu'il le considérait, ou en tout cas lui donnait le sentiment d'être considéré, même si c'était toujours très gauche, mais il était ainsi Max. Pulpe de son pouce qui glisse sous ses narines avant qu'il ne hoche brièvement la tête pour accepter sa proposition, parce qu'il ne pouvait tout simplement pas la refuser, gratter un peu plus de temps à ses côtés. Tire du bout des doigts une cloque qu'il cale entre ses lèvres avant de l'allumer, pas certain de la marche à suivre quand à l'idée de se griller une clope en intérieur sachant que la loi interdisait la consommation de tabac dans le lieux publiques depuis 2008. "J'crois qu'le problème c'est que Joel t'as accepté quand moi, il m'a clairement subit." a lancé l'inspecteur en recrachant une épaisse fumée de par ses narines avant de ses mordre les lèvres en observant Tyler, nouveau sourire naissant aux coin des lèvres. "Tu m'as pas dit depuis quand t'es à Baltimore," ajoute le cadet en se grattant le sommet du crâne. "Tu t'y plais au moins ?"

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Max c’était pas le gars qui savait gérer des enfants mais il avait tout fait pour rendre la vie de Dick et de Tyler un peu moins désagréable. Et ça, Dick ne pouvait pas dire le contraire. Clope déjà brûlante au bord des lèvres, il mit la capuche de son sweat sur sa tête avant de descendre les trois marches de la cour de l'hôtel. Haussement d’épaules avant de se tourner vers lui et de faire quelques pas à reculons. Et en quoi je suis responsable du faire que ton père ne t’apprécie pas ? Il haussa un sourcil pour observer les traits de Dick. La barbe, le regard sévère et les épaules du mec qui pouvait défoncer une porte avec son bras droit, Dick avait bien changé et ça faisait longtemps que Tyler n’avait pas pris le temps d’observer son frangin. Puis t’sais, Papa Jo est du genre… Un mur. Ouais c’est un mur l’type. Yeux plissés, il aspira la fumée de sa clope. Faut un peu faire du forcing, c’pas l’genre à aller vers toi. Puis t’attends pas non plus à ce qu’il te prenne dans les bras et qu’il te dise des trucs qui le touchent, ‘fin tu le connais quoi. Tyler laissa échapper la fumée par le nez avant de tapoter sur sa clope dans une pichenette de l’index. Ses yeux se posèrent sur leurs chaussures, se demandant ce qu’il avait bien pu faire pour que son frère et lui ne s'adressent quasi plus la parole hormis aux repas de famille. Sourcil arqué, il releva le menton et plongea son regard dans le sien. Ça faisait déjà quelques années qu’il était ici, Tyler souffla : Quelques mois. Pourquoi ? Il ne le savait pas lui-même. Ca sortait souvent comme ça, tout seul sans vraiment qu’il réfléchisse. Ca le bouffait au fond de ne pas être franc avec ses proches mais c’était la seule solution pour être tranquille. Petite moue alors que ses sourcils se haussèrent d’un air de dire “bof” alors que le blond adorait cette ville. Elle avait ses bons et ses mauvais côtés mais ici il pouvait faire ce qu’il voulait. Il pouvait être qui il voulait sans avoir à se cacher, ou presque, de son amour pour la danse. Et toi ? Tu aimes ? J’veux dire ça fait déjà un moment que t’es là et tant que flic tu dois en voir beaucoup. Du coup t’arrives à t’détacher de tout ça ? Ou bien pour toi la ville est perdue ?

Dick prend la suite de Tyler, s'en va consommer sa clope en extérieur et s'offusque presque d'entendre sortir de sa bouche papa Jo, léger froncement de sourcils alors qu'il l'observe sans mot dire. Ils ont tous deux été élevés par les mêmes hommes, il connait son géniteur, se vexe presque de l'entendre lui expliquer le fonctionnement de ce dernier. "Ouais," il souffle simplement en détournant le regard un bref instant, mâchoire serrée. "Ils savent que t'es là ?" non parce que si Fisher ne parlait pas des masses, il n'avait pas souvenir que le blond ait parlé de ce détail lors de thanksgiving le mois passé. Pour sur qu'Angel avait dû faire en sorte que son petit "poussin" comme il se plaisait à l'appeler ne manque de rien, possible aussi que ce dernier ait refusé toute aide financière de la part de leurs pères. "Moi, ouais." a t-il lâché, comme surpris que son frère ne lui retourne la question, mince sourire qui fend son visage alors. "Ouais, ça va, je m'y suis fait, tu sais Baltimore j'y ai débarqué y'a quelques années maintenant, alors... J'me suis acclimaté, j'imagine." soufflé dans un léger rire sans joie, parce qu'ici comme ailleurs, c'était la même chose, la justice avait ses failles et naturellement Dick avait apprit à composer avec. "J'vis dans le quartier Est maintenant et tu sais, la ville n'est pas perdue si t'arrive à t'arranger pour que les choses tournent à ton avantage." il avait été gradé si rapidement, parce qu'il avait réussit à coincer un des responsable en bien mauvaise compagnie et pour acheter son silence on l'avait fait monter en grade. Les hommes de pouvoir, Dick savait qu'il suffisait de les tenir par leurs vices qui s'avéraient être nombreux. "Faudrait que tu passes à l'occasion, je sais cuisiner des spaghettis à l'eau avec du sel." il lâche un rire plus franc, plus sincère cette fois en lançant un regard pétillant au blond.

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Tyler ne montra rien, aucune émotion sur son visage tandis qu’il fumait sa clope tranquillement. S’ils savaient qu’il était là ? Non. Pas même Angel. Surtout lui d’ailleurs qui ne savait tenir un secret que quand ça pouvait lui apporter quelque chose et il ne voulait pas risquer que son père l’apprenne au détour d’une dispute entre eux. Simple haussement d’épaules pour toute réponse avant de détourner la conversation sur lui. Facilité mais tellement pratique. Si Tyler avait bien un talent autre que la danse c’était bien de détourner une conversation et de faire parler l’autre pour éviter les questions gênantes. Il hocha la tête, faisant voler quelques mèches de ses cheveux. Dick s’y était acclimaté en tant que flic et c’était, selon le danseur, bien plus simple pour lui. Et il serra les dents en apprenant où il vivait car c’était par là aussi que le danseur y faisait sa vie. Il allait devoir faire gaffe et regarder s’il n’était pas dans la rue à son retour des cours de danse ou bien du boulot. Ah cool, répondit-il simplement. Et tu parles de quel genre d’avantage ? Connaissant l’animal il devait probablement traficoter des trucs pas net mais Tyler secoua la main. Si c’est pas légal je préfère pas savoir hein, préféra-t-il dire comme un avertissement. Puis la proposition de manger chez lui le fit sourire et il dévoila ses dents avant d’hocher la tête. Avec plaisir. Tu m’as l’air d’être un fin gourmet. Il ricana en secouant la tête. Tyler n’était pas non plus un grand cuisinier mais il savait au moins faire quelques plats pas trop complexes. J’ramènerai à boire alors. Il lui désigna du menton et comme pour provoquer ce moment il demanda : Quand ? Parce qu’au fond ça faisait plaisir à Tyler de revoir son frère, passer du temps avec lui. Il voulait retrouver celui avec lequel il avait grandi et fait des conneries dans le jardin à l’arrière de la maison.

Et tu parles de quel genre d’avantage ? là Dick adresse un sourire équivoque au petit blond aux yeux clairs, quand bien même il ne lui aurait pas parlé comme ça des affaires qu'il traitait pour la simple et bonne raison de ne pas l'impliquer, si quelque chose devait lui arriver, si une enquête venait à être ouverte ses proches ne soient au courant de rien. Pour leur propre protection. Lents hochements de tête alors que Tyler le rassure quand au fait qu'il ne préfère peut-être pas savoir. Puis bon, Dick, bien que désigné comme le rebelle de la famille, n'a pas envie que l'on sache qu'il s'amuse à consommer de la drogue de temps en temps, qu'occasionnellement il laisse filer des dealeurs parce qu'il les connait bien. Bref, ce n'est pas très glorieux tout ça quoi. "On peut aussi commander à manger hein, je crois que ce qui m'a le plus manqué quand j'ai quitté la maison, c'était les repas en famille." puis les yeux de Tyler, le son de sa voix, les bruits qu'il faisait avant de se lever de son lit au réveil, son parfum, la chaleur que faisait naître au creux de son estomac son rire sonore ; puis les papas. "Quand tu veux." répondit le cadet presque du tac au tac, impatient de retrouver le garçon aux côtés duquel il a grandit ? Surement oui, maintenant qu'il le savait là, il peinerait à le lâcher. "J'ai congé vendredi, mais ça collera peut-être pas avec tes gardes, d'ailleurs tu m'as pas dit comment c'était de bosser à l'hosto ?"

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Tyler ne voulait pas être mêlé à ses affaires, bien au contraire il voulait en rester le plus éloigné possible. Et encore plus s’il venait à s'intéresser à sa vie à lui. Tyler avait si longtemps éloigné sa famille de sa passion que c’était devenu comme une habitude de mentir à ce propos. Plus facile que d’affronter la crise. Oh oui. Tyler hocha la tête, aspirant une dernière bouffée de sa clope. Parfait. Jap’ ça te va ? Il ricana. Tu m’étonnes. Et surtout quand c’était mon père qui cuisinait. Rappelle toi le Noël de 2012 quand il a fait cramer le four en oubliant le torchon à l’intérieur. La dinde avait un goût de savon. Je crois qu’il avait cru bon d’la laver au liquide vaisselle avant. C’était le bon temps. Quand tout le monde était encore présent et que malgré les tensions, Tyler se sentait aimé et protégé par ses trois papas. Ce qui était encore le cas évidemment mais les choses étaient plus simples en ce temps là. Il étira son sourire. J’suis dispo vendredi t’en fais pas. Je me libérai de ma garde. C’était faux évidemment mais il ne pouvait pas lui dire qu’en fait tout ça c’était un mensonge, c’était trop tard maintenant. C’est sympa. Les gens sont cools malgré la pression. C’était toujours ce qu’on disait dans son boulot non ? A chacun son échelle de mesure des emmerdes mais Tyler voulait se faire passer pour un médecin cool. Et toi ? L’commico tout ça ? Ton partenaire est sympa ?

"Va pour un jap," concède le flic en jetant son mégot à terre qu'il écrase d'un simple mouvement de pied, dans sa tête il s'était déjà fait tout un plan. Il commanderait à l'avance, sortirait des verres et une bonne bouteille de vodka Russe. Non il n'allumerait pas de bougies ou de conneries du genre, mais oui, il lui tardait déjà de recevoir son aîné. Puis il lâche un rire quand Tyler évoque le désastreux réveillon de 2012, année qui n'augurait rien de bon, les mayas avaient prédit la fin du monde et au lieu de ça, Angel avait sauvé la soirée en râlant sur le goût douteux de chaque aliment qui avait été préparé par son beau-père quand Joel, lui, s'était contenter de manger poliment. Qu'est-ce qu'ils avaient pu rire en assistant à la dispute entre le mexicain râleur et snob et le plombier. Dick s'aperçoit que le sujet dévie, mais ne le relève pas, se contente de répondre bien sagement. Peut-être les choses ne se passaient pas si bien qu'il voulait le laisser croire, sa réponse étant bien trop évasive pour que ce soit le cas. "Ca va, ça va, j'ai été mis dans les pattes d'un tas d'agent différents, ça m'a fait voir plein de choses, mais les moeurs me plaisent bien, même si les stups m'intéressaient d'avantage." lui avoue t-il en haussant les épaules en se frottant les mains, sourire bienveillant sur le visage. "Pour la voiture de... Casey, Cassie, Carlie," non le prénom de son ex petite amie ne lui échappait pas, il avait haï cette garce au moment même ou Tyler l'avait fait entrer dans sa vie, il feignait le trou de mémoire, pourtant c'était toujours clair dans sa tête. "J'étais déchiré, alors accepte mes excuses tardives."

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Un simple repas et après Tyler pourrait espérer qu’il le lâche et qu’il arrête de poser des questions. Le risque était bien trop grand mais si ça marchait alors il serait tranquille. Le plan était in-fai-llible. Tyler hocha la tête en écoutant ce qu’il pouvait bien dire sur sa vie au boulot et c’était probablement le moment où lui devait donner une anecdote sur son boulot pour paraître plus crédible. M’en parle pas. J’aurai aimé faire mon internat en neurochirurgie, mais la Chirurgie cardiothoracique m’a vraiment beaucoup plus passionné et ça notamment grâce à des personnes que j’ai croisé pendant mes stages. Il avait bien bossé le sujet et de loin on pouvait vraiment croire à ses mensonges. Il avait tout appris par cœur pour que tout soit fluide et qu’il ne paraisse pas étrange au moment de répondre. C’était nécessaire surtout quand il y avait un flic dans sa famille. Il avait appris les dates, planifié sur un calendrier tout ce qui pouvait bien se passer depuis sa soi-disant scolarité dans le médical. Il était actuellement interne mais pas encore docteur en médecine.Il écrasa sa clope dans le cendrier collé au mur puis tourna la tête vers son frère. Il fixa son frère avant de le reprendre : Martha. Il fourra ses mains dans son sweats et haussa les épaules. Hm. Espérons que tu brûles plus les bagnoles de mes meufs alors, hein. Il désigna la porte du menton. On rentre ? On se les caille, non ? Il se mit en route, frôlant son épaule de la sienne avant de remonter les escaliers et d’entrer dans le love hôtel.

Il aime cette étincelle dans son regard quand le blond parle de ses études, toujours la même, s'il savait que Tyler est passé maître en matière de mensonge sans doute se rendrait-il compte que la lueur qu'il perçoit n'est autre que celle de la mythomanie aigüe pour crainte de ne décevoir leurs papas. Puis y'a son prénom qui sort, celui de la jeune femme à qui il a brûlé la voiture après une crise de jalousie carabinée qui l'a poussé à boire jusque plus soif et a s'endormir à côté d'une flaque de son propre vomis quand la police locale l'a retrouvé ; s'est prit la dérouillée de sa vie aussi, suite à ça, par Joel, son propre père qui craignait de le voir devenir comme lui : accro à l'héroïne, dans un gang à buter des gens de sang froid et violer des talibanes. "J'brûle toujours des trucs, mais j'me fais plus choper maintenant," a t-il lancé fièrement en esquissant un sourire narquois en emboîtant le pas de son aîné. C'était vrai, maintenant, comme il connaissait les ficelles et avait accès à certains dossiers, il lui arrivait de faire disparaître des preuves compromettantes pour ne pas être mouillé. "D'ailleurs, t'es pas obligé de dire à Max qu'on s'est vus, je préférerais que t'en parles pas." pourquoi ? Parce qu'il sait très bien que leur pères ne lui demanderont pas comment il va, mais vont plutôt lui évoquer sa rencontre avec son frère.

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Il s’avança vers les marches de l’hôtel quand il se stoppa net. Tête tournée vivement vers son frère, l’air complètement étonné. Attends… Quoi ? Il cligna bêtement des paupières. Si Dick ne pouvait pas encore atteindre le fond à ses seize ans alors Tyler était sûr que le flic, devant lui, l’avait atteint. Mais pourquoi tu fais ça ? Bordel t’es flic, t’es censé faire respecter l’ordre pas contourner la loi. Ca semblait évident pour Tyler mais apparemment pas pour le frère en face de lui. Il secoua la tête, faisant virevolter ses cheveux dans les airs. Il hocha la tête. Ouais pareil. Il ouvrit la porte et laissa entrer Dick après lui. T’sais comment est mon père. S’il apprend que je bosse pour aider un pote il va s’inquiéter pour l’argent pour mes études, savoir si tout va bien tout ça. Donc… Tyler ferma la porte derrière lui et s’avança avant de se mettre face à lui. Haussement d’épaules il ajouta avec un petit sourire. Ce sera notre petit secret. Tyler lui fit un clin d’oeil taquin avant de ricaner. Sortant sa main de son sweat il le désigna de l’index. T’as bien mon numéro, hein ? Que tu me files ton adresse pour vendredi. Il remit sa main dans son sweat et étirant un sourire un peu plus grand il ajouta : Ça m’a fait plaisir de te voir, Dick.

Bordel t’es flic, t’es censé faire respecter l’ordre pas contourner la loi. Dans le regard du brun on peut y lire un genre de message, qui s'il était à l'oral donnerait quelque chose comme ça : ta gueule et je t'emmerde. Naturellement, rien ne passe la barrière de ses lèvres. Au moins tombaient-ils d'accord sur le fait qu'ils ne devaient pas dire à leur pères qu'ils s'étaient croisés tous les deux, cela le libérait d'un poids le Dick, pas certain de savoir en quoi ça arrangeait Tyler jusqu'à ce qu'il lui explique. Il fronce légèrement les sourcils, conscient que celui qui va s'inquiéter le plus pour les finances de son petit bébé blond n'était pas Max, mais bel et bien Angel qui s'empresserait d'envoyer un gros chèque pour que son petit dinosaure ne manque de rien. S'il a eut le droit à ce genre d'attention Fisher ? Non, non jamais, en même temps, à l'école militaire quand on y est envoyé ce n'est pas pour recevoir masse d'argent et profiter des activités, mais bien pour y être discipliné. "Attends," un souffle alors qu'il se penche sur le comptoir pour attraper un stylo et un post-it pour y inscrire son adresse et son numéro de téléphone au dessous. "Bien sur que j'ai le tien, m'oblige pas à passer par mes sources pour retrouver ton numéro, envoie-moi un message, qu'on se mette d'accord sur l'heure." la il adresse un large sourire à son aîné en se redressant, sourire qui ne décroît pas quand il l'entend lu dire qu'il a manqué à son frère. "T'as manqué aussi frangin." lui assure le flic en se raclant la gorge. "Bon j'file, j'ai... des trucs à faire avant de rentrer." des trucs pas légaux à tous les coups. Il avait hâte d'être à vendredi, de le retrouver et de l'avoir à lui seul.