cosy evening (ft ever)

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I hear Jerusalem bells are ringing, roman cavalry choirs are singing [...]. Tu chantonnes avec mélancolie tout en astiquant une tache récalcitrante dans l'évier. Après un dernier coup d'éponge, ce dernier se met à briller et tu pousses un soupir de soulagement. Fini. Tu as enfin fini de faire le ménagement de l'appartement ! Tu glisses une mèche de cheveux rebelles derrière ton oreille avant de t'asseoir sur un tabouret, admirant le travail accompli.

L'après-midi a été éreintant. Tu as passé ton seul jour de congé de la semaine à passer l'aspirateur... Et pas seulement là où il avait de la poussière ! Ensuite il a fallu se battre avec la serpillière, ranger les vêtements qui traînaient partout et changer la housse du canapé. Mais le jeu en valait la chandelle. Tu admires avec satisfaction ta cuisine reluisante et ton stock de cochonneries à grignoter. Ce soir, Ever et toi vous allez vous éclater.

Tu lui envoies rapidement un petit message pour lui dire que tu es prête.

De : Kenzie
C'est quand tu veux chouquette, j'suis prête.

Tu valides l'envoi avant d'aller prendre une douche pour éliminer les derniers résidus de poussière. Le shampoing est en train de mousser sur ta tête lorsque la sonnerie de la porte d'entrée te fait sursauter. C'est pas vrai. Tu marmonnes entre tes dents avant de te précipiter pour aller ouvrir, les cheveux mousseux et le corps entortillé dans une serviette de bain. Ça commence bien.

la journée terminée, dure journée encore, t'es au bout du rouleau, crevée, la tête dans le brouillard, les esprits enfumés, mais t'es contente, t'as fini que t'a commencé, résolvant un exercice mathématiques ultra complexe que personne n'avait résolu depuis quarante ans, et tout ça pour quoi, tu sais pas trop, parait que ça va aidé la science, l'astronomie ou autre chose, et pourtant, tu le sais, t'auras jamais un merci, t'auras juste ton nom en bas d'une page, et la satisfaction d'avoir réussi ce que personne n'avait réussi avant.
ce soir repos, t'as dit à tes parents que tu sortais, que tu ferais attention et que tu dormirais surement pas à la maison, réponse de ta mère, un simple ok, et à peine t'es dans le bus qu'elle t'a envoyé trois messages, un appel en absence, tu soupires, tu t'apprêtes à couper le téléphone quand tu vois s'afficher - c'est quand tu veux chouquette, j'sui prête -, tu souris, puis tu éteins le portable, rien à foutre de ce truc, elle le sait que tu arrives, peut-être pas si vite, mais elle le sait.
tu sors du bus, un peu trop vite, tu te cognes et manques de te casser la gueule sur le trottoir, auto dérision, tu rigoles toute seule, puis tu rentres dans l'immeuble, tu grimpes les marches en quatrième vitesse, t'es sportive, les marches ça te dérange pas, une fois devant la porte de la douce Kenzie, tu te recoiffe un peu, tu tires sur ta jolie robe, bottines aux pieds, queue de cheval, une veste en cuir, tu frappes à la porte, sourire aux lèvres, comme d'habitude, tu entends des pas a l'intérieur et quand la porte s'ouvre, tu rigoles, c'est plus fort que toi, le spectacle tu t'y attendais pas. " Quel accueil, j'aime beaucoup, sauf peut-être le shampoing, ça va te piquer les yeux, files te rincer ! " tu pouffes, tu glousses même, elle est jolie toute mouillé, marrante avec ses cheveux mousseux, et bon dieu qu'elle est belle dans sa serviette, tu entres alors, fermant la porte et la laissant aller se rincer, quand même, tu peux attendre cinq minutes qu'elle soit descente.